Immersion à Version Scrap


Comment notre héros, par curiosité et plus ou moins à la suite d’un défi, c’est retrouvé photographe officiel et ravitailleur exclusif d’Azoline au salon du scrap, lui qui n’est pas scrappeur…

Reportage.

Bon, l’histoire est un peu longue, mais après tout…

La route qui mène au salon…

Il y a quelques jours, Nausicaa me signale (via Facebook de mémoire) l’existance du salon Version Scrap. N’étant pas scrappeur pour un sou, je cogite quand même en me disant que c’est peut être l’occasion de découvrir de nouvelles techniques applicables à la Fimo, voir de trouver quelques matériels et matériaux intéréssants, à des prix salons. Comme des tampons ou des textures, ou que sais-je…

Comme ça tombe le vendredi, un des rares où je ne donne pas de cours en ce moment, et que ça se situe au parc Floral, je me dis aussi que ça peut être l’occasion de trainer là bas avec mon appareil photo, voir quelques petites fleurs et prendre l’air… Donc, la décision est prise : s’il fait beau, j’y vais, je reste un peu au salon et je me balade.


version scrap… un coupon de 2 euros de réduction à télécharger sur leur site…

D’autant que vendredi, il n’y aura pas grand monde, me dis-je dans ma petite tête à moi. Première erreur… (bon erreur relative, je pense que ce sera bien pire samedi ou dimanche).

Jeudi, je passe sur le blog d’Azoline, pour découvrir qu’elle y participe pour faire des démonstrations, et fait sa fièrote avec son beau tablier à rayures (propres).

Pour la blague, je glisse en commentaire: Si j’arrive à y passer, c’est clair, j’amène l’appareil photo !!!.

Quelle ne fut pas ma surprise de recevoir un mail d’elle: même pas cap.

Ben si.

Au salon, le seul homme (ou presque)

Après avoir réglé quelques affaires courantes professionnelles, me voici en route pour le métro. Arrivée à Vincennes vers 10h et des poussières, beau soleil. Direction le parc, à pied, et traversée dudit parc (un peu déçu, peu de fleurs, c’est encore un peu tôt pour la saison).

Premier choc en arrivant : la file d’attente…  J’avais prévu qu’il y aurait sans doute un petit peu de monde mais là c’est l’horreur… Le plus étrange, de nombreuses personnes ont des valises (vides, semble-t-il).


Du monde ? Où ça ? Non, là encore, ça va…

Quasi une demi heure plus tard, j’entre enfin (j’ai opté pour la file de gauche, celle qui est plus lente car elle s’occupe aussi des ateliers – celle de droite est beaucoup plus rapide, mais le temps que je m’en rende compte, la navette était arrivée du métro et… trop tard).

Et constaté ce que disaient mes voisines de file d’attente : il n’y a pas beaucoup d’hommes au mètre carré

Me voici donc à faire un premier tour rapide du salon, histoire de tester l’ambiance, et de repérer Azoline. Ah, la voici au fond, je dégaine l’appareil photo (le petit) pour la prendre par surprise… Rigolade, papotage rapide (elle est légèrement occupée avec des clientes) je repars en me disant que je repasserais plus tard.

Acheteuses compulsives ? Où ça ?

Second tour, plus curieux avec l’envie de parcourir les rayons les uns après les autres, histoire donc de chercher des idées et des produits. Comme les milliers d’autres personnes (des femmes donc, car si les hommes sont rares au mètre carré, la densité de la population elle est loin d’être faible).

En un mot : ça grouille de monde.

Non. Grouiller évoque le mouvement. Or là, il faut être franc, ça ne bouge pas. L’idée générale est plutôt l’agglutinement. On se croirait devant les trottoirs du boulevard Haussmann à quelques minutes de l’ouverture des soldes. Autant de monde sans doute, mais sur de plus petites surfaces.

Certains stands sont obligés de faire des files d’attentes pour entrer dans le stand, là où d’autres sont saturés entre celles qui essayent de se faufiler pour choisir un tampon ou une déco, et celles qui ont trouvé leur bonheur et essayent d’atteindre les caisses. Et celles qui ont payé et essayent de sortir du stand, pour se précipiter vers un autre…

J’ai donc plus ou moins renoncé à faire un tour complet, même si j’ai pu jeter un oeil sur quelques trucs (mais pas acheté grand chose).

Du coup, retour au stand d’Azoline, histoire de papoter encore un peu, souffler avant de repartir. Et lors du papotage, elle me demande si je peux prendre quelques photos d’elle sur le stand… Ben oui, pourquoi pas…

Photographe-livreur, officiel et exclusif

Donc, je dégaine le reflex, et me voici parti à prendre quelques clichés. Au moment où elle fait sa tenue de compte, ce n’est pas tellement photogénique.Son atelier Make and take commencant dans une demi heure, je vais donc me chercher un café.

De retour j’ai consciencieusement mitraillé (bon, pas tant que ça non plus), histoire de donner un peu l’ambiance du stand, dans la mesure du possible bien sûr (du fait de l’affluence et de la configuration des lieux, difficile de prendre du recul).


Quoi, tout ça pour 2 photos mal cadrées ?
Non, je laisse le soin à Azoline de diffuser celles qu’elle préfère 🙂

Et profité pour aller lui chercher un sandwich d’ailleurs. Car le stand marchait bien, et pas évident pour elle de s’en éloigner…

Mon taux de saturation face à la foule ayant atteind son maximum, je suis reparti à pied (jusque Saint Lazare, si, si, une bonne marche au soleil ça fait un bien fou).

Un salon intéressant mais hélas trop bondé pour en profiter pleinement (a moins d’être super motivé, ce qui n’était pas réellement mon cas il faut l’avouer). Même si les prix sont peut être intéressant par rapport aux boutiques mais ne connaissant pas le marché du Scrap je ne peux l’affirmer. Par contre, ce que je peux affirmer est que sur place, il faut prendre le temps de comparer les prix ; quelques stands proposent les mêmes produits, les prix variants assez rapidement de quelques euros…

Bref, une journée sympa !

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