Boulier pour chaise bébé


On va encore me dire que mon bébé vire à l’obsession. Et ce n’est pas faux, étant devenu papa au foyer, forcément, il occupe bien mes journées et mes pensées.

Là, il dort, alors je sors la Fimo pour lui faire une surprise… et un tuto pour ce site dans la foulée!

Un des intérêts de partir en vacances chez les grands parents, est qu’on est pas équipé du même matériel pour le bébé, et donc qu’on est amené à découvrir des trucs. Comme par exemple cette chaise haute prêtée par une amie d’enfance de ma maman (elles se sont connues quand elles avaient 2 ans…). Chaise équipée d’un boulier, qui a passionné mon fils.

Comme la notre à Paris n’en est pas équipé, m’est venu l’idée géniale (!) de lui fabriquer un boulier, en Fimo bien entendu.

Préparation des boules

Commencer par faire autant de boules que vous voulez faire de boules… En l’occurence, j’ai pris le parti de faire une boule pour chaque lettre du prénom de mon fils Jeremy.

Avec des variations sur chacune, histoire de lui rendre le boulier plus sympathique.

D’abord les couleurs : il y a 6 lettres dans Jeremy, j’ai opté pour 3 couleurs primaires et 3 couleurs secondaires. Ensuite les textures : les primaires seront texturées en creux, les secondaires en relief (choix dicté au départ par un défaut de la perle violette). Enfin les lettres : chaque boule sera gravée d’une des lettres du prénom.

Bien entendu, rien ne s’oppose à ce que vous prenniez d’autres options. Par exemple, si votre rejeton s’appelle Victor-Emmanuel, peut être que 15 boules ça fait beaucoup; et l’harmonie des couleurs ne sera pas évidente. Léa risque de s’ennuyer avec ses 3 petites boules… Bref, je m’égare.

Donc, pour faire les boules identiques, le plus simple est de faire un applat de même épaisseur, de donner un coup d’emporte pièce, et de rouler ensuite. Faire un essai dans une première couleur pour estimer la taille, et répêter ensuite pour chaque boule (dans mon cas, il me faut deux coup d’emporte pièce, de deux tailles). Là encore, rien ne s’oppose a ce que chaque boule soit de taille différente… voire la forme (j’envisageais au départ des boules cubiques).


Découpe et ronde de couleurs

Etape suivante, faire un applat sur chaque boule, qui permettra de graver la lettre du prénom. Percer de part en part, parallèlement à cet applat. Mettre un oeillet de chaque côté du trou. L’intérêt de l’oeillet est de faire en sorte que, quand bébé jouera avec son boulier, le contact entre chaque boule se fera sur du métal, protégeant ainsi la Fimo (et faisant un son des plus intéressant). Si l’applat n’est pas crucial, l’oeillet ne me parait pas superflu (mais peut se mettre plus tard dans le processus).

Moment de créativité : texturer chaque boule. Pour les couleurs primaires, j’ai pris des embouts de tournevis pour la rouge et la bleue, et fait des stries pour la jaune. Pour la orange j’ai ajouté des pastilles rondes, et pour la verte et la violette un coup de claygun pour tirer des boudins, disposés dans deux sens différents. Là encore, aucune obligation.

Ne reste plus qu’à graver les lettres dans chaque applat (en faisant attention à ne pas tout déformer). Rien ne s’oppose là encore à ce que vous graviez après cuisson… voire donner un coup de peinture pour renforcer le visuel de l’écriture.

D’ailleurs, pour les perles, c’est fini : ne reste qu’à cuire !

Montage du boulier

Trouver deux ventouses destinées à monter des portes photos (ou toute autre sorte de ventouse, pour peut que l’on puisse y glisser une tige dedans). J’en ai acheté dans un magasin de loisirs créatifs…


Ventouses, pince, torsion, enfilade…

Prendre une tige de fer assez rigide, mais pas trop. En l’occurence, un vieux cintre de métal coupé à la pince.

Le montage est ensuite assez simple : introduire la tige dans la ventouse, tordre la tige à angle droit, glisser les boules (dans le bon ordre), retordre à angle droit, couper ce qui dépasse, glisser dans l’autre ventouse.

Ne reste plus que le test utilisateur : mettre un bébé devant, et voir s’il s’amuse avec (attendre, bien entendu, que la Fimo soit froide).


Testé et approuvé par l’intéressé !

Et ça marche !

Je suis un peu inquiet par contre de la solidité de l’accroche ventouse/tige, peut être qu’un point de colle ne nuira pas à la chose. De même, les ventouses ne tiennent pas terrible, ne pas hésiter à les mouiller un peu avant de les accrocher à la chaise.

Et bien sûr, surveiller le bébé… mais cela va sans dire !

[mise à jour] Note importante

Plusieurs personnes, et non des moindres dans la Fimosphère, ont attiré mon attention sur la toxicité de la Fimo, entre autre pour un bébé, et je les en remercie.

De ce que j’ai pu lire tant dans des livres que sur le Net (ou le pire et le meilleur sont à quelques clics), la polémique à ce niveau crée un brouillard à travers duquel il est difficile d’y voir clair. Entre les partisans d’une toxicité importante et ceux qui soutiennent que ce n’est plus le cas, j’avoue être un peu dans le doute.

Avec un principe de précaution extrème, il est sans doute préférable de ne pas mettre de la Fimo dans les mains avides d’un bébé. Cela tombe très bien, Bébé et moi sommes au bord de la mer, le boulier à Paris.

En attendant d’en savoir plus (j’ai envoyé un mail au fabriquant pour en savoir plus, espéront qu’il me réponde)…

6 commentaires

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